4 règles d’or pour réussir son investissement locatif

4 règles d’or pour réussir son investissement locatif

Les projets d’investissement locatif ne s’improvisent pas. Financement, résultat locatif, dispositifs fiscaux, gestion locative, autant de points à revoir avant de chercher un bien. L’investissement locatif attire de plus en plus de particuliers, mais aussi de nombreux professionnels. L’obtention d’un bon retour sur l’investissement locatif n’est jamais le fruit du hasard. Voici les 4 étapes clés pour le faire correctement. 

 

Qu’est-ce qu’on entend par investissement locatif ?

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il convient d’abord de comprendre ce qu’est l’investissement locatif. L’investissement locatif se traduit par l’achat d’un bien immobilier en vue de le louer. Dans ce cas, l’investissement ne se limite pas à la simple location de maisons ou d’appartements. En termes d’investissement locatif, vous pouvez également investir dans des immeubles de placement, des espaces commerciaux, des parkings et même des bureaux. Les décisions d’investissement sont liées à de nombreuses raisons. L’objectif de l’investissement locatif peut être développé à différentes périodes au cours de votre vie.

 

Comment réaliser un bon investissement locatif ?

Un projet d’investissement immobilier locatif doit être étudié avec minutie. Vous pouvez vous servir des 4 règles suivantes :

Définir l’objectif de l’investissement locatif

Il s’agit de votre projet personnel, qui vous permet de mieux cerner les caractéristiques que vous rechercherez pour un futur investissement locatif

  • Est-ce qu’il sert à compléter la retraite ou des loisirs ? 
  • Est-ce qu’il intervient en complément d’autres investissements immobiliers ou financiers ? 
  • S’agit-il d’un usage ponctuel, en tant que résidence secondaire, ou inversement, finira-t-il en résidence principale ? 

Déterminer le moyen de financement idéal

Avec l’aide de votre conseiller bancaire et de votre conseiller immobilier qui apportent leur expertise en matière patrimoniale, le travail d’épargne doit être pleinement évalué et envisagé mensuellement. Il doit correspondre à vos revenus.

Vous devez également minimiser le risque autant que possible, en tenant compte de votre régime fiscal actuel et futur. L’apport personnel n’étant pas obligatoire, vous pouvez opter pour un crédit in fine adossé à un autre placement financier adapté, notamment lorsque les taux d’intérêt sont bas, à l’image de la situation actuelle. 

Choisir le bien idéal pour un investissement locatif

Ensuite, votre conseiller immobilier étudiera vos critères d’investissement et recherchera le bien correspondant à vos attentes. Une bonne communication et de multiples échanges avec votre consultant immobilier vous permettront de mieux maîtriser les enjeux et les modes de déploiement de l‘investissement immobilier

Celui-ci vous aidera alors à :

  • Déterminer le lieu d’investissement : bien qu’il soit toujours préférable de miser sur la proximité, n’hésitez pas à élargir votre champ de recherche dans des domaines à fort potentiel.
  • Évaluer le montant des dépenses diverses : des devis précis avec vos conseillers bancaire et immobilier vous permettront de déterminer les coûts à considérer pour évaluer la rentabilité de votre investissement locatif (taxes foncières, charges d’appartement, frais de gestion, etc.). 
  • Choisir le dispositif fiscal adapté
  • Afin d’intégrer au mieux l’investissement immobilier locatif dans votre stratégie patrimoniale, veillez à choisir le dispositif fiscal le plus adapté avec l’aide de votre conseiller immobilier. Celui-ci doit être adapté à votre projet immobilier et à votre environnement patrimonial
  • La loi Pinel permet de bénéficier d’une réduction fiscale égale à 21 % du montant de l’investissement (limité à 300 000 euros par an).
  • Le statut de Loueur de Meublé Non Professionnel (LMNP)  permet d’amortir jusqu’à 90 % du coût de l’investissement et d’obtenir des revenus locatifs défiscalisés. De plus, vous pouvez également récupérer la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur le prix d’achat.
  • L’achat en nue-propriété, du fait du principe de démembrement de la propriété, limite la richesse qui devrait être taxée à l’ISF et toute incertitude sur le paiement des loyers.